Leely Tsukishima

Nom Pokemon

Espèce : Mentali
Type : Psy
Sexe : Femelle
Nature : Calme
Talent : Miroir Magik
CT / CS :

+CT30 : Ball'ombre


Caractère : Si la petite mentali est en parfaite harmonie avec sa compagne de route, c'est pour la simple raison qu'elles se ressemblent énormément. Leurs caractères sont presque identiques : très calme et patiente, même si le pokémon de type psy a tendance à s'emporter plus facilement. Protectrice, et même agressive avec les étrangers qui s'approchent de trop, la petite féline est souvent rappeler à l'ordre par sa dresseuse. Agile et rapide, elle utilisera plus facilement sa tête que ses muscles pour agir face à un ennemi, oui, elle est assez sournoise, préparant souvent, trop souvent ses coups en douces.

Histoire :
« Leely vient voir s'il te plaît. » Appela sa mère du rez-de-chaussée. L'adolescente de quinze ans enfermée depuis facilement deux heures entre les quatre murs de sa chambre avec de la musique dans les oreilles, regardant des représentations de coordinatrices sur sa télévision en compagnie de Sia, son petit evoli femelle encore bébé coucher en boule dans ses bras. Elle n'entendait rien et était l'observatrice de ses spectacles impressionnants, tous plus beaux les uns que les autres. Plongée dans son petit monde, la jeune fille aux allures de rockeuses avec ses cheveux brun et rose, n'entendait rien et rêvait même de pouvoir un jour s'enfuir de sa vie pour en construire une autre. Pourtant, elle aimait plus ou moins sa vie actuelle. Demi-sœur avec la championne actuelle de Céladopole, ses parents ont toujours fait en sorte qu'un jour la jeune fille puisse prendre la relève, mais les combats pokémons... Inintéressant, violent, sans grâce. Pourquoi vouloir l'obliger à combattre ? La demoiselle ne voulait pas voir deux pokémons jouer les durs juste pour le plaisir des hommes. Dans les représentations de coordination, les attaques sont pour la plus part un enchaînement pour révéler la puissance et surtout la beauté des pokémons. Mais encore mieux, les rangers étaient l'illustration parfaite de ses désirs. Protégés les pokémons ainsi que la population en appelant à leurs aides. N'obligez aucun des deux parties à faire ce qu'il ne souhaite pas. Certains pokémons ne veulent pas combattre et veulent juste vivre tranquillement, certains humains les veulent en simple compagnon, pour jouer avec eux, les chouchouter. C'est ce que voulait la jeune fille de quinze ans à cette époque, mais sa mère et son beau-père n'étaient pas de cet avis.

Vivant dans cette famille recomposée depuis treize ans, il est comme son vrai père. Elle est comme sa vraie sœur, il y a juste le nom de famille qui change, rien de bien grave. Sa mère et lui ont toujours tout décider pour elles deux, sans jamais faire bonne usure de leurs avis et leurs idées. Ils décident et ne laissent pas le choix possible aux deux filles, mais si Erika en est heureuse ainsi et l'accepte, il n'est pas du tout le cas pour la petite fille aux cheveux excentrique. Elle se préparait depuis de nombreux mois à les affronter maintenant, c'était le grand jour. Mais avant qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, la porte en bois blanc de son petit recoin intime s'ouvrit à la volée, sur le visage crispé de sa mère, si gracieux habituellement. Elle était énervée, c'était assez rare de la voir dans un état pareil. Se redressant sur sa couverture tout en réveillant Sia d'un sursaut, elle salua sa mère d'un signe de tête polie. Restant silencieuse. « Cela va faire dix minutes que je t'appelle Leely ! Tu pourrais au moins me répondre quand je t'appelles-tu ne crois pas ? Erika s'en va à l'arène, je veux que tu l'y accompagnes pour observer les matchs d’aujourd’hui. » Sa seule réponse fut de dire « bien mère. » Leely est une enfant beaucoup trop sage pour oser défier ses parents. Ayant toujours grandi dans le respect de ses aînés, elle n'avait pas à donner son point de vue, elle devait accepter sans ronchonner sur les décisions prises. Qui étaient toute pour son bien après tout.

La situation continua pendant de nombreuses années, sans qu'elle ne puisse jamais rien dire à ses parents. Elle étudia dans une académie spécialisée dans les combats de stratégies et de dresseur, alors que sa demie-soeur était une combattante acharnée dans l'arène, avec ses pokémons plantes, Erika était devenue redoutable. Une adversaire de haut niveau, au fond, la jeune femme âgée de vingt ans depuis, était consciente qu'elle ne pourrait jamais atteindre son niveau et elle ne le souhaitait. Mais c'est d'un pacte mutuel, pour prouver à leurs parents que la jeune Leely n'était pas faite pour un monde de bagarre qu'elles se défièrent. Si Sia fut un Evoli plein de joie, elle devint rapidement un Mentali sage. Face a l'empiflor, le combat faisait rage. Malgré l'idée de perdre lamentablement était une opportunité riche, sa fierté de dresseuse ne pouvait pas laisser cela ainsi, alors elle combattait sans crainte, mais à grand contre-coeur. Une attaque fouet lianes frappa de plein fouet, puis rafale psy sur l'ennemi. Aucune des deux filles ne semblait vouloir abandonner. Le plan monté offrit l'effet inverse, les parents étaient désormais persuadés que leurs deux filles étaient faites pour les combats de pokémons. Toute deux années s'écoulèrent dans l'emprisonnement de son devoir de « dresseuse » avant qu'une opportunité ne s'offrît à elle : l'école de dresseur Novea Academia, diriger d'une poigne de fer par le célèbre dresseur RED, recherchait du personnel. C'était l'occasion à ne surtout pas louper, car cela lui offrait une chance en or : s'éloigner de ses parents pour enfin démarrer sa propre vie.

Bien que ses parents furent compliqué à convaincre, se fut encore une fois, grâce à l'appui de sa grande sœur Erika que tout cela fut possible. Elle qui ne l'avait jamais aidé était très étonnée qu'elle lui vînt en aide deux fois de suite. Mais peut-être était-ce par peur qu'un jour Leely ne lui vole sa place au sommet de l'arène alors que son désir n'y était pas du tout ? Sans doute oui. Faisant rapidement ses bagages, la montée sur le bateau l'amenant à son théâtre de nouveauté était une délivrance. Regagnant du regard la rive de la région ayant bercé son enfance, elle n'en était pas plus triste de le quitté pour un nouveau départ.